accueil
Introduction

La démarche du monde occidental vers une dépense toujours accrue d’énergie préoccupe une grande partie de la communauté scientifique quant aux réponses à donner à de tels besoins. Les solutions actuelles ne sont guère convaincantes : des énergies nouvelles qui piétinent faute d’intérêt et de moyens, des ressources en combustibles fossiles qui s’appauvrissent, ou encore une énergie nucléaire développée au mépris des risques durables inhérents à des déchets nombreux et difficiles à traiter.

Ce dernier type d’énergie issu de la fission de noyaux lourds a semblé révolutionnaire dans les années 50 car il mettait à notre disposition des quantités d’énergie beaucoup plus importantes que jusque alors. On disposait ainsi des énergies de liaison des noyaux et non plus seulement de celle des électrons dans les réactions classiques de combustion (voir la note en bas de page). Son usage depuis 40 ans a conduit cependant les scientifiques à déchanter : pas assez maîtrisable, pas assez de combustible et trop de déchets .

C’est donc avec enthousiasme et après déjà 30 ans de recherche que l’on voit poindre une énergie véritablement révolutionnaire, celle issue de la fusion nucléaire ! Après le monopole exercé par les militaires sur les recherches consacrées à cette énergie, d’importants résultats sont désormais déclassifiés, permettant une coopération internationale sur un travail d’envergure . Car si aujourd’hui les problèmes pour domestiquer sur terre la fusion et reproduire ce qui se passe dans les étoiles nous paraissent énormes, ils ne semblent plus insurmontables. Et quelque soit le travail à fournir encore, les résultats seront à la mesure des difficultés surmontées : un contrôle quasi idéal de la radioactivité en cas d’incident majeur et surtout un combustible (isotopes de l’hydrogène) dont la durée d’exploitation potentielle ne se chiffre pas en dizaines, centaines ou milliers d’années mais en millions d’années !

Nous nous intéresserons à un type de fusion qui, au vu de nos lectures nous a paru la plus prometteuse : la fusion par confinement inertiel initiée par laser. Après une étude théorique de la fusion et des conditions d’entretien de la réaction , nous nous attacherons à étudier les principaux problèmes lié à la réalisation pratique de la fusion. Enfin nous évoquerons quelques projets d’avenir visant à démontrer la faisabilité scientifique de la fusion en laboratoire et d’autres concernant une future (et hypothétique ?) exploitation industrielle.


NOTE: pour mémoire on donne l'énergie dégagée par :









N'hésitez pas à m'écrire pour des critiques (constructives) ou des renseignements