Odeurs et arômes


L'homme perçoit son environnement grâce à ses facultés sensorielles. Deux sont particulièrement actives : l'odeur et le goût.
Nous allons présenter un sujet concernant les odeurs et les arômes:


Dans un premier temps, nous étudierons le parfum, qui est un mélange de substances odorantes destinées à procurer une satisfaction olfactive. Nous analyserons la composition et les méthodes de fabrication et nous nous intéresserons aux grandes parfumeries Françaises. Puis dans un deuxième temps, nous étudierons l'olfaction, les perceptions et les reconnaissances des odeurs et des arômes.



Avant l'antiquité


Grâce à ses facultés sensorielles, l’homme peut percevoir son environnement .L’olfaction en fait parie .Celle-ci permet à l’odorat de s’exercer .L’odorat est un des 5 sens qui permet la perception des odeurs, et dont les récepteurs sont localisés dans les fosses nasales chez les vertébrés, sur les antennes chez les insectes. Il joue un rôle de premier plan chez la plupart des espèces ,tant aquatiques que terrestres.

C’est depuis la découverte du feu, au paléolithique, que l’homme a appris à modifier son environnement olfactif.

Le premier agent d’aromatisation que l’homme a contrôlé est certainement la fumée . Un arôme est une émanation qui s’exhale de certaines substances végétales ou animales.





Dans l’antiquité


Ainsi, dans l'Égypte Antique, les substances odorantes avaient tout d'abord un rôle sacramentel et rituel. Elles étaient essentielles au culte. Les Égyptiens embaumaient leurs morts. Ils ôtaient les viscères et les remplaçaient par des substances antiseptiques et odorantes. De ce fait, ils préservaient les cadavres de la putréfaction. Les onguents et les huiles parfumées étaient en outre utilisés pour leurs vertus thérapeutiques supposées. Progressivement, l'usage du parfum se transforma. Les femmes notamment, utilisèrent les huiles parfumées pour leur toilette. Il s'agissait d'huile d'amande douce, de miel, de résine ou de simples huiles parfumées à la menthe.


Au fil des siècles, l'usage du parfum s'est démocratisé. Les Grecs et les Romains parfumaient leurs vêtements, sandales ou encore l'huile de leur lampe.
Ce sont les Grecs qui ont ajouté au répertoire des parfums, des huiles et graisses ayant absorbé, à la suite de l'immersion à chaud, des odeurs de fleurs (lis, rose et violette). Les Arabes quant à eux, améliorèrent la technique de la distillation. La chute de l'Empire Romain et les invasions barbares plongèrent le monde occidental dans une période sombre où les parfums n'avaient guère leur place. Ce n'est qu'au XIIème siècle que les rois, seigneurs et courtisans découvrirent les vertus hygiéniques et séductrices du parfum.


Le moyen age


Au Moyen Âge, le pomander, vit le jour. Il s'agissait de petits bijoux raffinés en or ou en argent, remplis de musc ou d'ambre. On prêtait à ces exhalaisons des vertus thérapeutiques.
La corporation des gantiers parfumeurs vit le jour. Le pomander se démocratisa et resta à la mode jusqu'à la fin du XVIIIème siècle.




Plus récement


Au XVIIIème siècle, les parfums aux notes florales apparurent. Les eaux de senteur se multipliaient et connaissaient un véritable succès. Poudres et eaux parfumées embaumaient visages et perruques de la cour du Roi Soleil.
La véritable révolution de ce siècle a été l'eau de Cologne qui était à l'origine une lotion aux vertus curatives. Napoléon fut l'un des plus gros consommateurs de cette eau. Il la prenait sur un sucre.
En outre, le XVIIIème fût le siècle des petits coffrets contenant des flacons remplis d'essences parfumées.

A partir du XIXème, les techniques de fabrication des parfums s'améliorent. Les synthèses chimiques de substances odorantes viennent enrichir la palette du nez.





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